Sander Loones, ministre de la Défense (N-VA). © BELGA

Le SLFP Défense espère un dialogue constructif avec le nouveau ministre Sander Loones

Il semble y avoir, après une longue période, un temps et un lieu pour un dialogue constructif entre le SLFP et le ministre de la Défense, Sander Loones (N-VA), a jugé mercredi le SLFP Défense, au terme d’un premier entretien avec le nouveau ministre qui a succédé à Steven Vandeput.

« Nous avons clairement fait savoir au ministre Loones que les membres du SLFP Défense sont fatigués des réformes et économies, et qu’il était grand temps de prendre cela en compte », a affirmé le Syndicat Libéral de la Fonction Publique section Défense, qui réunit, selon lui, près de 10.000 membres. Le SLFP Défense a dit compter sur le nouveau ministre pour « défendre la spécificité du métier de militaire et mettre un terme à l’harmonisation incohérente ».

Le syndicat a mis en évidence quelques sujets « brûlants » au premier rang desquels le dossier des pensions et de la pénibilité; les mesures de fin de carrière pour les militaires « qui doivent être forfaitaires, rétroactives, durables et surtout à partir de l’âge de 58 ans »; la réforme de la pension médicale et de l’absence pour motif de santé, qui n’est pas prévue dans l’accord de gouvernement; et enfin le manque de clarté autour de la vision stratégique ». A ce propos, le SLFP Défense estime qu’il n’apparaît toujours pas clairement comment concilier l’augmentation de l’âge de la pension et le rajeunissement du personnel militaire. Il dit ignorer quelles mesures concrètes seront prises afin de réduire le départ du personnel militaire.

Autre sujet d’inquiétude syndicale: la grande incertitude entourant les plans de fermeture de casernes et l’externalisation de tâches non spécifiquement militaires. « Nous sommes prêts à travailler intensément avec le ministre au cours des cinq prochains mois. Nous voulons collaborer de façon axée résultats sur des initiatives concrètes qui démontrent que la promesse du ministre d’investir dans le personnel n’était pas un vain mot », a conclu l’organisation syndicale.

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