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Le service minimum sur le rail est finalisé

Le service minimum s’appliquera désormais lors d’une grève sur le rail. Des milliers de cheminots devront faire savoir s’ils participent ou non à la grève et l’offre de trains sera adaptée pour les passagers. Les différentes sociétés ferroviaires ont terminé les dernières étapes formelles ces derniers jours.

Mardi, les comités de direction de la SNCB et d’Infrabel avaient déjà donné leur feu vert et c’était au tour de HR Rail, l’employeur juridique du personnel, de se prononcer mercredi. Le conseil d’administration a entériné la manière dont les travailleurs devront signifier s’ils font grève ou non. « La continuité du service est d’application désormais lors des grèves », souligne HR Rail.

Le service minimum ou garanti sur le rail faisait partie de l’accord de gouvernement de 2014 mais son introduction a été un travail de longue haleine. La direction de la SNCB et les syndicats ne se sont pas accordé sur des modalités d’application après des mois de négociations et le ministre de la Mobilité François Bellot a pris la main.

Concrètement, les travailleurs devront signaler 72 heures avant la grève s’ils travaillent ou non. Durant une grève de plusieurs jours, ils peuvent signifier s’ils reviennent travailler 48 heures avant.

En fonction du nombre de travailleurs présents, la SNCB et Infrabel adapteront leur offre. Plusieurs scénarios sont possibles comme des trains circulant uniquement sur les grands axes aux heures de pointe ou encore des trains circulant en heures creuses.

Les syndicats veulent toujours contester juridiquement le service minimum. Pour eux, il ne mènera qu’au chaos et la sécurité des passagers ne sera pas assurée. Ils estiment aussi qu’il s’agit d’une atteinte au droit de grève.

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