Le président de la Chambre issu de l’opposition : la piste du libéral Michel
Tranquille, la vie au perchoir de la Chambre ? Siegfried Bracke (N-VA, Italiquephoto/Italique) n’en est plus trop sûr. Il tangue, il s’accroche, le président de l’assemblée.
On ose mettre en doute sa neutralité, sous le prétexte que le poste est systématiquement attribué à un représentant de la majorité gouvernementale. Le besoin pressant de renouveau politique décuple les ardeurs à renverser la vapeur. Ici, les verts flamands exigent une élection aux deux tiers, histoire de mettre l’opposition dans le coup. Là, la paire Vuye-Wouters (ex-N-VA) réclame un vote secret dans l’espoir de briser une » tradition malheureuse « . Pâles demi-mesures à côté de la piste radicale prônée du côté libéral francophone par Michel : » La désignation du président de la Chambre parmi les membres de l’opposition. » Il se tire une balle dans le pied, le Premier ? On se calme : la proposition de loi remonte à 1992, signée Michel… Louis.
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