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« Le port d’Anvers est surveillé par une centaine de personnes »

Plusieurs services luttent contre le trafic de drogue au port d’Anvers avec au total près d’une centaine de personnes mobilisées, a indiqué mardi soir le cabinet du ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA), en réaction à une lettre ouverte d’une représentante syndicale de l’administration des Douanes et Accises.

Karin Van Hoffelen, membre de l’Acod (CGSP flamande) et par ailleurs tête de liste Groen à Brecht (province d’Anvers), a adressé une lettre ouverte au bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, dans le contexte des déclarations controversées de ce dernier sur l’influence de la mafia de la drogue à Anvers.

« Pour surveiller le port avec des patrouilles sept jours sur sept et 24 heures sur 24, on pourra compter bientôt sur précisément 22 personnes », écrit-elle. Mme Van Hoffelen oublie de compter les services de police et le personnel des firmes privées, a réagi le cabinet de M. Van Overtveldt.

De plus, l’équipe de surveillance des Douanes est composée de 26 et non 22 personnes, a précisé celui-ci. Certes, mais plusieurs collègues vont partir prochainement, lui a répondu la représentante syndicale. Dans le cadre du Brexit, de nouvelles personnes doivent être engagées mais la procédure va prendre plusieurs mois, a-t-elle ajouté. D’après cette dernière, les services de douanes manquent d’équipements. « A peine 0,5% des conteneurs du port d’Anvers peuvent être contrôlés. »

Les contrôles sont effectués sur la base d’une analyse des risques, se défend de son côté le cabinet, qui chiffre à 1,6% le nombre de conteneurs importés physiquement contrôlés, « un pourcentage comparable à celui des pays voisins ».

Ces dernières années, 8 millions d’euros ont été investis pour acheter de nouveaux scanners ou optimiser ceux existants et 4 millions d’euros ont été consacrés au renouvellement de la flotte de voitures. Prochainement, 4,1 millions d’euros seront encore investis, a souligné encore le cabinet.

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