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Le personnel de nettoyage ne se sent pas respecté

Le Vif

Un travailleur du secteur du nettoyage sur trois (34 pc) ne se sent pas respecté par les personnes qu’il rencontre sur son lieu de travail. Ce pourcentage augmente dans les environnements où ils n’ont que très peu de contacts avec les gens pour lesquels ils travaillent, comme dans l’enseignement ou dans les bureaux, ressort-il d’une étude menée par la CSC Alimentation et Services à l’occasion de la Journée du nettoyage, organisée par le syndicat depuis 2008.

« En tant que syndicat, nous pouvons plaider pour de meilleures conditions salariales et de travail mais nous ne pouvons pas forcer le respect. C’est pourquoi nous destinons cette Journée du nettoyage à l’opinion publique », a expliqué Pia Stalpaert, présidente de la CSC Alimentation et Services. « Le travail du personnel de nettoyage facilite le travail et la vie des autres. Il ressort pourtant de notre enquête que beaucoup de personnes ne l’apprécient pas à sa juste valeur. « L’enquête se base sur les réponses d’environ un millier de travailleurs du nettoyage sur les 4.888 affiliés à la CSC.

« Le fait que 66% d’entre eux se sentent en général respectés, est plus qu’espéré », estime Pia Stalpaert. Le manque de respect se fait principalement ressentir chez les élèves. « Ils salissent tout très rapidement et toisent le personnel de nettoyage, et ce, souvent de manière très claire. » A contrario, là où le contact direct avec le personnel de nettoyage est davantage présent, les réactions sont souvent positives. En 2013, on dénombrait plus de 150.000 personnes actives dans le système des titres-services en Belgique, soit pas moins de 100.000 équivalents temps plein ou 4,3% de l’ensemble des emplois dans notre pays, selon les chiffres de Federgon, la fédération des prestataires de services RH.

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