L'Union belge du transport appelle les routiers à bloquer le pays lundi. © BELGA/Bruno Fahy

Le péage au kilomètre pour les poids lourds en vigueur en Belgique en avril 2016

Le système de péage au kilomètre pour les poids lourds entrera en vigueur en Belgique en avril 2016, a indiqué vendredi l’administrateur-général de Viapass, la structure commune mise sur pied par les trois Régions, Johan Schoups, confirmant une information du site spécialisé Flows.

Les tarifs définitifs de ce péage font toujours l’objet de négociations entre les trois Régions et le secteur du transport. La Wallonie, Bruxelles et la Flandre avaient conclu un accord dès 2011 pour l’instauration d’un prélèvement kilométrique pour poids lourds à partir de 3,5 tonnes, en remplacement de l’actuelle eurovignette, en exécution d’une directive européenne relative au péage.

Les trois Régions ont ensuite retenu, en juillet dernier, le consortium Sky-Ways (T-systems International/Strabag AG) pour le développement, le financement, l’entretien et la gestion du système de péage Viapass pour les poids lourds. Le contrat couvre une période de douze ans pour un montant annuel de 115 millions d’euros hors TVA.

Sky-ways sera responsable du placement de l’infrastructure de prélèvement kilométrique notamment les portiques, caméras, centre de coordination de contrôle, centre de calcul des données et facturation.

Chaque camion assujetti recevra une On-Board Unit (OBU), un appareil électronique qui enregistre, à l’aide de signaux GPS et de la technologie GSM, le nombre de kilomètres parcourus par le camion, et sur quelles routes. Cette technique est déjà utilisée dans d’autres pays appliquant des systèmes de péage similaires, tels que l’Allemagne et la Slovaquie.

La date d’introduction du système en Belgique est désormais fixée à avril 2016, selon M. Schoups. Il a précisé vendredi qu’une phase de tests débuterait l’automne prochain, avec l’arrivée prévue des premiers OBU.

Selon le site spécialisé Flows, le péage aurait dû entrer en vigueur en février 2016. Officiellement le retard est imputé à la société privée Satellic, qui doit déployer le système dans la pratique et le gérer.

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