© Belga

Le métier de policier n’attire plus autant

Après une recrudescence du nombre de jeunes inscrits à la formation d’aspirant inspecteur principal au sein de la police, la tendance est à la baisse depuis l’an dernier, peut-on lire lundi dans Sudpresse. Les jeunes seraient moins séduits par le métier de policier, perçu comme pénible et très risqué.

Le nombre de jeunes qui s’inscrivent pour suivre la formation d’AINP (aspirant inspecteur principal) n’est qu’un exemple: de 1.568 en 2015 et 1.578 en 2016, après les attentats de Paris et Bruxelles, ils ont diminué en 2017 (1.383) et 2018 (1.393), selon des chiffres du SPF Intérieur. Il y a également chaque année une dizaine d’abandons en cours de route.

« On a remarqué cet état de fait depuis 2 ans », note Eddy Quaino, permanent Police à la CGSP. « Et au niveau de la police intégrée, on ne sait pas nous dire pourquoi, des policiers quittent la police. » Selon Eddy Quaino, lors des deux premières années du gouvernement actuel, « on devait engager 1.400 personnes par an mais (…) on a plafonné à 800 ».

Récemment, 83 engagements ont été annoncés pour combler partiellement le déficit de la police fédérale de la route. Un nombre jugé « insuffisant » par Eddy Quaino, mais, paradoxalement, il n’est pas non plus garanti qu' »un candidat se présente pour chacun des postes ouverts », selon les mots du ministre de l’Intérieur Jan Jambon.

Contenu partenaire