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Le harcèlement sexuel en hausse sur le rail

Le harcèlement sexiste sur le réseau et dans les gares de la SNCB est en hausse ces dernières années, à en croire des statistiques du ministre fédéral de la Mobilité François Bellot relayées samedi dans La Libre Belgique et La Dernière Heure. En 2016, il y a ainsi eu 143 appels pour de tels faits de moeurs au Security Operations Center (SOC) de l’entreprise ferroviaire, sur un total de 81.823 signalements téléphoniques.

D’après les quotidiens, il y a eu une augmentation relativement importante des faits de moeurs entre 2015 et 2016. Il y a trois ans, il n’y avait eu ‘que’ 101 cas recensés, selon la réponse du ministre à une question parlementaire. En cas d’agression sexuelle, la SNCB rappelle qu’il est d’abord demandé de composer son numéro d’urgence (le 0800/30.230), qui est disponible partout et où l’on peut rapporter toutes les circonstances suspectes, dont les agressions sexuelles.

Les victimes peuvent aussi les rapporter auprès de l’accompagnateur de train, qui contactera le service de sécurité Securail ou la police directement. Un plan anti-agression a par ailleurs été mis en place. Contenant une cinquantaine de mesures, il est composé d’un volet préventif, avec une sensibilisation des accompagnateurs.

Mais aussi d’une partie plus répressive afin de dissuader les gens qui penseraient à passer à l’acte. Des mesures de dissuasion ont été prises comme l’installation de nouvelles caméras pour identifier directement les fautifs. Le service de sécurité de Securail renforce ainsi, par exemple, sa présence dans les premiers et derniers trains, ainsi que dans les trains à risque.

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