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Le gouvernement bruxellois s’attelle à la préparation de son premier budget

Le Vif

Le gouvernement bruxellois, réuni jeudi, pour la première fois, depuis les vacances, et la deuxième, depuis son installation en juillet dernier, s’attèlera au cours des prochaines semaines à préparer son premier exercice budgétaire de la législature. Parmi la quinzaine de points à leur ordre du jour, les ministres et secrétaires d’Etat bruxellois se sont accordés sur une méthode et un calendrier de travail.

Comme en 2014, lors de la première séance de rentrée du gouvernement Vervoort II, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) reconduit dans ses fonctions, a accueilli ses – pour la plupart – nouveaux et anciens collègues, avec un cadeau de bienvenue. Celui-ci consistait en un « Museum pass » qui leur donnera accès, durant un an, à quelque 150 musées et 240 expositions en Belgique, « lorsqu’il leur restera du temps libre » pour le faire.

Lors de cette réunion qui a duré une heure, il s’est surtout agi de poser les balises nécessaires à la préparation du budget de l’année prochaine. Les grands axes seront présentés au parlement lors de la déclaration gouvernementale de rentrée, vers la troisième semaine du mois d’octobre.

Selon le ministre bruxellois des Finances, Sven Gatz (Open Vld), l’objectif est d’arriver à conserver un équilibre budgétaire, tout en permettant quelques investissements. Les données de base du fédéral indispensables pour savoir dans quel cadre le futur budget 2020 devra être fixé seront disponibles d’ici la fin de la semaine prochaine. Cela donnera la signal de départ des discussions proprement dites. Dans l’intervalle, on travaille déjà à l’ajustement du budget de l’année en cours.

Plus largement, le ministre-président bruxellois a souligné que le futur budget serait déterminé en visant la relance de la machine économique et le rétablissement de l’équité sociale. Selon M. Vervoort, la situation de la dette en Région bruxelloise n’est pas la plus compliquée du pays. Le taux d’endettement de celle-ci permet encore au gouvernement bruxellois de poursuivre les investissements dans de grosses infrastructures telles que le métro, la rénovation des tunnels, de nouveaux logements sociaux ainsi que la transition écologique.

Le ministre régional des Finances et du Budget a toutefois indiqué que les marges accordées depuis 2014 à Bruxelles dans le cadre de son refinancement étaient déjà intégrées au cadre budgétaire existant. « Il faudra donc trouver de nouvelles marges ailleurs, mais cela n’a rien d’exceptionnel », a-t-il nuancé.

Installé depuis la fin du mois de juillet dernier, le gouvernement bruxellois est composé de représentants du PS, d’Ecolo, de DéFI, de Groen, de l’Open Vld et de one.brussels-sp.a.

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