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Le Forem va chercher les jeunes là où ils sont

Alors que près de 30.000 jeunes demandeurs d’emploi s’inscrivent chaque année au Forem, ce dernier a décidé de lancer une campagne de communication à leur attention mettant l’accent sur l’information, le conseil et l’accompagnement personnalisé, a-t-il annoncé lundi.

Cette campagne se déroulera sur quatre semaines (du 27 août au 21 septembre), autour de quatre thématiques: trouver un emploi, se faire repérer par un employeur, se former en langues et s’orienter vers un métier en pénurie.

« Cette campagne va chercher les jeunes là où ils se trouvent. Ainsi, elle se décline sur les réseaux sociaux, dont Facebook et Instagram et via un affichage placé dans les gares, principalement », explique le Forem dans un communiqué.

Les jeunes sont une priorité de la politique d’emploi et de formation en Wallonie alors que, rappelle le Forem, même si le chômage des jeunes diminue progressivement depuis mi-2013, les moins de 25 ans « ont tendanciellement plus de difficultés à s’insérer, surtout de manière durable sur le marché de l’emploi ».

En 2017, la Wallonie comptait en moyenne annuelle 42.607 jeunes demandeurs d’emploi inoccupés âgés de moins de 25 ans, lesquels représentaient 20% de la demande d’emploi au sud du pays.

Ce sont surtout les profils les moins qualifiés qui ont le plus de mal à s’insérer sur le marché de l’emploi: l’an dernier, ils représentaient 43% des jeunes demandeurs d’emploi.

Les jeunes sont souvent peu expérimentés lorsqu’ils arrivent sur le marché de l’emploi. Leur principal atout reste leur diplôme puisque le taux de chômage diminue dès que le niveau de qualification augmente, constate le Forem.

Il existe toutefois une exception: les filières de type techniques, professionnelles ou encore l’apprentissage constituent toujours un atout certain pour décrocher un emploi rapidement. Après six mois, les meilleurs taux d’insertion sont obtenus par le bac (80%) et l’apprentissage (70%). Si les diplômés de niveau master mettent un peu plus de temps pour s’insérer sur le marché du travail, leur taux d’insertion est ensuite supérieur aux autres niveaux d’étude.

Les métiers en demande connaissent, logiquement, l’insertion la plus importante: cuisinier, infirmier, électricien, électromécanicien, boulanger, menuisier, ingénieur. Au niveau sectoriel, l’horeca, l’industrie, le secteur pharmaceutique, l’enseignement et l’administration sont « les champions de l’insertion », selon le Forem.

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