© BELGA

Le Festival international du film d’amour de Mons 2018 est annulé

Le conseil d’administration du Festival international du film d’amour de Mons (FIFA) a annoncé mardi dans un communiqué que l’édition 2018 de l’événement était annulée.

Le FIFA 2018 n’aura pas lieu. Le conseil d’administration du festival du film d’amour de Mons a en effet fait savoir mardi dans un communiqué « qu’il était devenu matériellement impossible d’organiser, en une cinquantaine de jours, l’édition 2018 du festival dans des conditions optimales. En revanche, le conseil unanime a décidé de préparer dès à présent le festival 2019 ainsi que les éditions ultérieures. » Cette nouvelle programmation du festival a été soumise à la ministre de la Culture « qui l’a acceptée ».

Selon le conseil d’administration, le travail d’enquête « pour rétablir la vérité » a pris du temps et « a ralenti les processus de décisions ministérielles relatifs aux subventions ».

A la suite des accusations de harcèlement à l’encontre d’André Ceuterick, le délégué général du FIFA, la ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Alda Greoli, avait décidé de suspendre tous ses subsides au festival pour les années 2018 à 2021 dans l’attente « des éclaircissements du conseil d’administration du FIFA ».

Le FIFA bénéficie de plus de 350.000 euros de subsides par an, dont la majorité apportée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fin novembre, le conseil d’administration du FIFA avait décidé de ne pas écarter André Ceuterick. Ecolo et le MR montois, qui avaient demandé une mise à l’écart préventive du délégué général, avaient alors décidé de saisir la ministre de la Culture.

« Depuis que les médias se sont fait l’écho d’éléments concernant le Festival du film d’amour, le conseil d’administration s’est réuni à maintes reprises », souligne la direction du FIFA. « Il a mené des enquêtes et procédé à des auditions » pour comprendre « la portée des accusations anonymes portées à l’encontre du délégué général. »

Le FIFA déplore le « caractère lâche et destructeur de la dénonciation anonyme » et rappelle que « tous les membres du conseil d’administration sont des bénévoles » et que « le délégué général ne perçoit aucune rémunération spécifique dans le cadre du festival ».

Le conseil d’administration précise enfin qu’il a entendu cinq membres du personnel, quatre actuellement employés au festival et une ancienne employée qui a travaillé au sein de l’équipe durant 13 ans. « Les cinq membres du personnel interrogés se désolidarisent des accusations formulées dans la lettre anonyme qui est à l’origine des difficultés actuelles », peut-on lire dans le communiqué. Quant aux autorités judiciaires, elles « ont indiqué qu’elles n’étaient saisies d’aucune plainte pour harcèlement concernant des personnes du festival ».

Contenu partenaire