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Le conseil d’administration de la STIB sur la touche

Le jeu « perso » de la ministre bruxelloise des Transport (CD&V), du patron f.f. de la STIB (CD&V) et de la présidente du CA (Groen) de la STIB suscite des critiques en interne.

Les administrateurs de la STIB sont mécontents. D’après nos sources, certains se demandent à quoi sert encore le conseil d’administration de la société, de plus en plus souvent mis sur la touche par le tandem de choc CD&V Brigitte Grouwels-Kris Lauwers.

La première est la ministre bruxelloise des Transports et elle a la tutelle sur la STIB. Le second est le directeur-général ff de la STIB et il ambitionne de s’installer pour de bon dans le fauteuil d’Alain Flausch, ex-patron des transports publics bruxellois.

Dernière déconvenue en date pour le conseil d’administration : la conférence de presse du 23 janvier, au cours de laquelle Grouwels et Lauwers ont dévoilé, sans informer préalablement le CA, le nombre de passagers transportés en 2011 dans la capitale (329 millions, soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2010).

Il se dit aussi, en coulisses, que la présidente du conseil d’administration de la STIB, Adelheid Byttebier (Groen), compte faire réaliser une étude sur le fonctionnement des organes de gestion de la société. Devant le CA, à qui elle a remis une note personnelle à ce sujet le 24 janvier, elle aurait laissé entendre que cette étude – d’un coût de 100 000 à 130 000 euros – a été validée par les instances dirigeantes de la STIB. Mais, selon nos sources, il n’y a eu aucun accord du comité de gestion sur ce point. Groen et le CD&V auraient finalement approuvé la note, les autres partis s’ y seraient opposés.

O.R.

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