© Reuters

Le chauffeur du car accidenté de Sierre n’était pas sous influence

selon le premier procureur du canton du Valais, Olivier Elsig, les analyses toxicologiques ont permis d’exclure que le chauffeur ait été sous l’influence d’alcool ou de stupéfiants.

Le chauffeur du car accidenté à Sierre le 13 mars dernier était sous antidépresseur « à dose thérapeutique » et souffrait d’une pathologie coronarienne. Il n’existe cependant « pas de preuve que cette dernière ait été à l’origine d’un malaise » qui expliquerait le drame, a indiqué jeudi la justice suisse. « Les analyses toxicologiques ont par ailleurs permis d’exclure que le chauffeur ait été sous l’influence d’alcool ou de stupéfiants », écrit le premier procureur du canton du Valais, Olivier Elsig.

Un problème technique déjà exclu

Après trois mois d’enquête, le parquet valaisan avait déjà exclu un certain nombre d’hypothèses quant à la cause de l’accident. Les rapports d’experts remis à l’époque aux enquêteurs concernaient l’analyse des disques tachygraphiques, l’analyse technique du véhicule et l’étude des lieux de l’accident. Ils excluaient ainsi un problème technique relatif au véhicule, tel qu’un défaut d’entretien ou un problème aux freins ou aux suspensions. Olivier Elsig a aussi précisé que l’hypothèse d’un changement de DVD est lui aussi exclu, de même qu’une interaction avec un véhicule tiers, une intervention d’un tiers, un défaut de la chaussée ou des infrastructures du tunnel ou encore une vitesse excessive.
L’accident de Sierre a coûté la vie à 28 personnes, dont 22 enfants originaires des écoles de Lommel et Heverlee. Les victimes revenaient de classes de neige.

LeVif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire