Kris Peeters © BELGAIMAGE

Laisser tomber le gouvernement, c’est jouer avec le feu, prévient Kris Peeters

Le vice-Premier ministre CD&V Kris Peeters a prévenu lundi que toute personne laissant tomber le gouvernement maintenant joue avec le feu. A « ceux qui jouent avec l’idée d’élections anticipées », il renvoie aux chiffres de la croissance économique et aux créations d’emploi.

« Le gouvernement fédéral doit continuer à travailler dur et j’y apporterai ma contribution », a-t-il déclaré lundi dans De Ochtend, sur la VRT-radio.

Plus tôt dans la journée, l’administrateur-délégué de l’organisation flamande des employeurs Voka, Hans Maertens, avait déjà mis en garde contre une chute du gouvernement, qui serait une mauvaise nouvelles pour les entrepreneurs.

Kris Peeters s’est rangé derrière cette opinion. La question était particulièrement actuelle après que le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé que son parti ne laisserait pas tomber le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken et que la N-VA quitterait le gouvernement si ses partenaires de coalition lâchaient Theo Francken. Celui-ci est sous le feu des critiques concernant les rapatriements de Soudanais, qui auraient été torturés à leur retour, et concernant la pertinence des informations qu’il a transmises au Premier ministre sur l’organisation des vols de retour.

Kris Peeters estime qu’on crée « beaucoup de perception » dans le dossier. Il rappelle que le comité ministériel restreint a décidé de demander une enquête sur les tortures potentielles et que le secrétaire d’Etat Theo Francken et le vice-Premier ministre N-VA Jan Jambon étaient présents à cette réunion. Kris Peeters estime qu’il faut attendre les résultats de l’enquête, et qu’il faudra y donner les suites nécessaires, même s’il ne souhaite pas tirer de conclusions trop rapides.

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