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La Wallonie veut accroître ses capacités du tourisme naturiste

La promotion du tourisme naturiste en Wallonie par le biais d’un partenariat public-privé sera l’objet d’étude d’un groupe de travail spécifique, a annoncé vendredi à Charleroi le ministre wallon du Tourisme Paul Furlan.

Le tourisme naturiste est prospère dans d’autres pays européens, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Scandinavie ou en France, constate Paul Furlan, chiffres à l’appui.

Le ministre note que peu d’établissements destinés à ce type de tourisme existent en Wallonie. Il dit vouloir aborder le problème « sans tabou, ni puritanisme », alors que des centres naturistes sont implantés dans la périphérie bruxelloise flamande, avec des espaces « textiles » et « non-textiles ».

En Wallonie, seuls les thermes de Spa proposent un petit espace non-textile dans sa partie sauna.

Une demande existe, selon le ministre du Tourisme. Le site des barrages de l’Eau d’Heure, à la frontière entre le Hainaut et le Namurois, dispose de 1.800 hectares, dont une partie pourrait être dédiée à ces activités naturistes, ce qui pourrait en faire un projet-pilote. Ces activités généreraient des emplois, avec d’importantes retombées économiques.

Dans l’immédiat, Paul Furlan va mettre en place un groupe d’étude dont fera partie le Centre d’ingéniérie touristique de Wallonie. Il s’agira de délimiter les zones susceptibles d’accueillir des telles infrastructures et d’associer au projet des investisseurs privés. « Certains ont déjà manifesté leur intérêt », a indiqué Paul Furlan, selon qui de premiers projets pourraient se concrétiser avant deux ans.

Levif.be avec Belga

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