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La Wallonie peine à améliorer la qualité de son habitat privé

La Wallonie consacre, par an, 50 millions d’euros à l’amélioration de la qualité de l’habitat privé (primes, prêts et réductions d’impôt).

La Cour des comptes a rendu son verdict : 20 % de logements ne répondent pas aux normes de confort et près de 10 % sont insalubres. Les coûts administratifs et effets des primes liées à l’amélioration de la performance énergétique (PEB) ne sont pas  » pleinement estimés « . Pas de vision claire, non plus, du coût de la stratégie de rénovation. La hausse du montant des primes, en mars 2018, n’a fait l’objet ni d’une analyse d’impact ni d’une évaluation coût-bénéfice. L’Europe impose que 85 % des logements affichent un label A, A+ ou A++ en 2050, afin de réduire par cinq leur consommation énergétique. 1 % des logements peuvent prétendre à l’un de ces labels. La réglementation sur la PEB et celle qui sera en vigueur à partir de 2021 sont insuffisantes pour atteindre les objectifs de réduction de gaz à effet de serre auxquels la Wallonie s’est engagée…

M.LA

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