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La vie en résidence pour personnes âgées n’est pas de tout repos

Le Vif

La vie dans une résidence pour personnes âgées semble ne pas toujours être de tout repos, révèle mardi une enquête de Test-Achats.

Une admission directe est généralement impossible lorsque l’on cherche une place dans une maison de repos, constate l’association de consommateurs. Le délai d’attente moyen s’élève ainsi à sept mois, avec des différences observées entre les régions : 7,5 mois en Flandre, 6,5 mois à Bruxelles et 4,5 mois en Wallonie.

Le coût moyen du séjour, repas compris, s’élève à 1.361 euros par mois. Ce forfait comprend le plus souvent l’électricité et, parfois, d’autres services ou fournitures (protections contre l’incontinence, séances de kiné, TV, etc.). Les prestations non comprises dans le prix représentent en moyenne 138 euros par mois.

Un peu plus de la moitié des répondants indiquent avoir déjà été confrontés à un ou plusieurs problèmes graves, indique cette enquête de Test-Achats. Généralement (40%), il s’agit d’aspects touchant à l’assistance courante (par exemple la toilette ou l’aide pour sortir du lit). D’autres problèmes récurrents ont trait à la mauvaise communication des informations médicales à la famille (35%) et à l’administration (erronée) de médicaments (30%). Le comportement verbal (21%) et physique (8,5%) brusque de la part du personnel à l’égard des résidents est aussi pointé du doigt.

Une part non négligeable des répondants sont mécontents ou très mécontents de l’un ou l’autre aspect, voire de la maison de repos en général. Tous types d’établissements confondus, l’assistance quotidienne/les divertissements, les soins de santé, la restauration et le coût suscitent ainsi 20% de mécontents ou très mécontents.

Test-Achats a adressé un questionnaire à un échantillon de personnes âgées de 50 à 65 ans. Au total, 1.300 questionnaires ont été valablement complétés, le plus souvent par des enfants de résidents. Tant les maisons de repos traditionnelles que les maisons de repos et de soins étaient concernées, et aucune distinction n’a été faite quant à la catégorie de maison de repos (dépendant du CPAS, structure privée ou résidence-services).

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