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La vente d’armes de la Défense soumise à un meilleur contrôle parlementaire

La Défense ne pourra bientôt plus vendre comme aujourd’hui ses armes, chars ou hélicoptères utilisés, rapporte mercredi De Morgen.

Le parlement mènera au préalable des contrôles élargis. Cette mesure vise à empêcher que le matériel atterrisse entre de mauvaises mains, comme lors de la revente des hélicoptères Agusta en 2012, arrivés au Sud-Soudan.

L’armée belge revend habituellement son vieux matériel et utilise l’argent récolté pour investir dans de nouveaux équipements. Actuellement, les garanties sont insuffisantes pour s’assurer que ce matériel n’atteigne des trafiquants d’armes ou des régimes illégitimes. Le parlement pourra dès lors examiner en profondeur chaque vente.

La majorité a préparé une proposition de loi pour plus de contrôle parlementaire sur ce type de vente. Concrètement, la commission Défense demandera des informations sur les clients potentiels de chaque vente importante auprès des services de renseignement. La Défense elle-même donnera également des explications sur la vente. Après une enquête en profondeur, le parlement rendra un avis et le gouvernement prendra la décision finale.

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