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La SFPI va-t-elle servir de variable d’ajustement budgétaire, se demande le PS

Le PS redoute les projets de la majorité à propos de la SFPI. La proposition des libéraux flamands laisse à penser que le bras financier de l’Etat fédéral servira à combler les « lacunes budgétaires » du gouvernement fédéral, avertit le chef de groupe socialiste à la Chambre, Ahmed Laaouej.

« Cette proposition est un mélange d’idéologie et de manoeuvre d’une majorité aux abois sur le plan budgétaire. Il leur manque 5 milliards d’euros pour arriver à l’équilibre en 2019, ils savent qu’ils n’arriveront pas à ramener la dette publique à 100% du PIB. Donc, après la mise en Bourse de Belfius, ils s’attaquent à un nouvel actif de l’Etat, cette fois-ci la SFPI qu’ils veulent soumettre à la logique casino », a-t-il dit.

La SFPI n’est pas une société comme les autres, a fait remarquer le député PS. « C’est un bras financier de l’Etat qui lui permet d’intervenir quand la structure économique de la Belgique est en danger, par exemple lors de la crise bancaire de 2008 ».

Deux députés de l’Open Vld, Luk Van Biesen et Dirk Van Mechelen, ont proposé lundi de coter en Bourse la SFPI, qui détient des participations de l’Etat dans des sociétés de nature très diverse, à la manière de la GIMV, société régionale d’investissement de la Région flamande. Selon eux, l’opération pourrait rapporter des milliards d’euros.

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