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« La sécurité sociale doit être au coeur d’un nouveau pacte social »

A l’heure de la relance, un nouveau pacte social, avec les partenaires sociaux, sera primordial, comme au sortir de la Seconde Guerre mondiale, assure Philippe Donnay, commissaire au Plan, dans un entretien accordé à la Libre Belgique lundi.

« La relance doit être progressive. Penser qu’on sera dans un autre monde une fois la crise sanitaire passée, je n’y crois pas », entame M. Donnay. Elle est en outre dépendante de la possibilité d’une deuxième vague de contamination, « variable dont on tient peu compte actuellement », observe-t-il.

u003cstrongu003eLa reconstitution du tissu social et économique se fera donc lentement.u003c/strongu003e

« On va devoir s’adapter en permanence et dans ce contexte, il est important qu’on apporte vite des solutions de sécurisation sur les lieux de travail et dans les transports. De cette capacité dépendra l’efficacité de la relance ». La question du contrat de relance « revient en grande partie aux partenaires sociaux », note-t-il encore. « Il est essentiel de leur donner la possibilité de travailler à court terme sur ces questions liées au marché du travail, à la mobilité ».

Il faut « à la fois protéger notre modèle social – cette crise a montré tout l’intérêt de la sécurité sociale – et à la fois un filet de sécurité concernant les revenus disponibles des ménages et de nos soins de santé », insiste le commissaire au Plan.

« La sécurité sociale doit être au coeur du futur contrat social, comme cela a été le cas au sortir de la Seconde Guerre mondiale », avance-t-il.

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