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La science attire dans le secondaire, pas dans le supérieur

Si plus du tiers des élèves du secondaire choisissent l’option « sciences », ils ne sont même pas 20% à suivre cette voie dans l’enseignement supérieur.

D’après un rapport du Conseil wallon de la politique scientifique (CPS), relayé jeudi dans L’Echo, 45% des élèves du 2e degré et un tiers du 3e sont en option « sciences » dans le secondaire général. Ils ne sont toutefois plus que 19% dans le supérieur, où l’on assiste à une désertion dans les amphithéâtres scientifiques qui tient à une approche trop théorique des matières et à une méconnaissance des métiers.

L’étude, finalisée en décembre 2013, porte sur l’année scolaire et académique 2009-2010. Seuls 19% des étudiants francophones suivent une formation dans un domaine scientifique et technique, dont 31% des hommes et 9% des femmes.

D’après le CPS, plusieurs éléments expliquent ce hiatus entre le secondaire et le supérieur. Il y a notamment le fait que l’enseignement des sciences est basé sur une approche trop théorique, alors qu’il faudrait adopter une démarche d’investigation.

Le Conseil note également que les jeunes ont une image inexacte des métiers à exercer après les études scientifiques et techniques.

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