Une fraude fiscale en embuscade derrière la transaction pénale de Bernard Arnault ? © Balint Porneczi/getty images

La mystérieuse transaction pénale à 2,5 millions de Bernard Arnault

David Leloup
David Leloup Journaliste

C’était à la rentrée 2012. Libération avait titré « Casse-toi, riche con » et l’Hexagone était en émoi. L’exil fiscal belge de Bernard Arnault, aujourd’hui quatrième fortune mondiale, avait fuité dans la presse : le patron du groupe de luxe LVMH avait sollicité, en juillet, la nationalité moules-frites.

Mais tout avait réellement démarré en décembre 2011, quand l’homme le plus riche de France s’était domicilié officiellement dans un splendide et discret appartement de luxe à Uccle, banlieue huppée de la capitale. Puis, la justice avait embrayé. Très vite, le parquet de Bruxelles s’est intéressé à une  » possible fraude à la domiciliation « .

En juin 2017, l’affaire avait été enterrée grâce à la signature, par Bernard Arnault, d’une transaction pénale avec le parquet. Le Vif/L’Express peut aujourd’hui en dévoiler le montant : 2,5 millions d’euros. Or, une fausse domiciliation, qui n’existe pas dans le Code pénal mais peut s’apparenter à un faux et usage de faux, n’est passible que d’une amende de plusieurs milliers d’euros dans le cas d’un particulier. Y aurait-il donc de la fraude fiscale en embuscade derrière cette énorme transaction ? Une évidence pour les experts que nous avons consultés…

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