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La moitié des Wallons estime que la qualité de vie des jeunes va se dégrader dans 10 ans

Un peu plus de la moitié des Wallons (53%) estiment que les conditions de vie des jeunes vont se dégrader dans 10 ans, ressort-il vendredi d’un sondage réalisé pour le compte du parlement wallon, en vue du lancement le 3 mars d’un panel citoyen sur les jeunes en Wallonie.

La stabilité de l’emploi, l’accès au logement et le niveau des salaires sont les aspects induisant ce pessimisme. Côté formation, 70% des répondants estiment qu’ils ne disposent pas d’un bon accès à l’emploi et 92% se disent favorables à la formation en alternance.

Pour cette 2e édition du « panel citoyen » qui constitue une tentative des députés wallons de favoriser la participation citoyenne au débat public, le parlement se penche sur les enjeux liés à la jeunesse (18-30 ans) en Wallonie aux horizons 2025-2035 au travers d’un échantillon de 30 personnes représentatif de la population wallonne. Composé pour la moitié de jeunes de 18 à 30 ans, le panel sera invité au cours de quatre séances organisées au mois de mars à échanger, sur base des enjeux et des controverses avec pour ambition de resserrer les liens entre citoyens et élus. Les participants seront épaulés par un pool d’experts choisis avec l’aide du Comité scientifique ainsi que par l’Institut Destrée. Les groupes parlementaires et le gouvernement wallon seront invités à répondre à la déclaration que ces « panélistes » publieront au terme de leur travail.

Pour lancer les travaux, le parlement a commandé un sondage à l’institut d’études Dedicated qui a interviewé 1.063 habitants de Wallonie âgés de 18 à 75 ans. Le sondage a abordé une série d’aspects liés à la qualité de vie des jeunes Wallons, la formation, la mobilité, l’emploi, l’environnement ainsi que l’implication citoyenne et internationale.

Il en ressort que les attentes citoyennes des jeunes sont très comparables aux attentes de leurs aînés. Par ailleurs, l’analyse démontre que les opinions défavorables suscitées dans les différentes matières abordées reposent souvent sur un problème de confiance dans les autorités publiques wallonnes. En revanche, si 70% des Wallons estiment que les jeunes sont des citoyens peu impliqués, 82% souhaitent pouvoir interférer davantage dans la définition des politiques.

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