Theo Francken © BELGA/Dirk Waem

La maison de Theo Francken en quarantaine après l’ouverture d’une lettre suspecte

La maison de Theo Francken a été placée sous quarantaine lundi après que l’ex-secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration a ouvert une enveloppe contenant de la poudre blanche dans son bureau, a indiqué ce dernier à l’agence Belga. Personne ne peut provisoirement sortir de l’habitation.

Theo Francken, sa femme et ses enfants ne peuvent pour le moment pas quitter leur maison de Lubbeek (Brabant flamand). « La haine et le discours haineux peuvent maintenant cesser. Le débat sur les migrations est un débat difficile mais cela n’avait jamais été aussi loin », a réagi M. Francken. « Espérons que cela s’avère être une fausse alerte et qu’il n’y a rien de dangereux. »

Sur Facebook, où il n’a pas tardé à s’afficher en compagnie de sa famille, le député-bourgmestre s’en prend pêle-même aux médias, aux professeurs d’université et à ses opposants politiques. « Ce n’est pas agréable », chigne-t-il. « On crée de la haine à mon égard et on se retrouve maintenant avec des gens qui posent des actes complètement fous », ajoute M. Francken alors que la nature de la poudre n’a toujours pas été déterminée.

La police locale de Bierbeek/Boutersem/Holsbeek/Lubbeek précise que la lettre était arrivée lundi matin à la maison communale et que le bourgmestre l’a ouverte à son domicile. « Toutes les personnes qui sont entrées en contact avec la lettre devront subir un examen médical », ajoute le commissaire Walter Vranckx. « Cela concerne M. Francken, sa famille, les policiers qui se sont rendus sur place mais aussi les employés de la maison communale qui ont touché la lettre. »

Les pompiers sont arrivés au domicile de l’ancien secrétaire d’Etat avec une équipe d’intervention chimique et la protection civile pour le traitement de la lettre et de la poudre.

Aucun symptôme n’a été diagnostiqué pour le moment parmi les personnes concernées.

Au début de cette année, l’ancien secrétaire d’Etat avait déjà reçu une lettre suspecte, qui contenait alors de la poudre et une balle. Elle était arrivée à son cabinet. Quelques heures plus tard, les lieux avaient finalement été libérés.

Outre les services de secours, le centre de crise a également été alerté et est actuellement en train de réaliser une nouvelle analyse de la menace concernant le bourgmestre de Lubbeek.

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