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La Légion à Reynders, l’addition à l’Etat

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Le 27 mars dernier, le jour de gloire est arrivé pour Didier Reynders (MR.) Recevoir la Légion d’honneur des mains de l’ex-président de la République française, Nicolas Sarkozy, à Bruxelles qui plus est : quel autre sacre souhaiter dans une carrière ?

Difficile d’imaginer la remise de décoration dans la plus stricte intimité. Impossible de ne pas mettre les petits plats dans les grands. Impensable de clôturer la cérémonie sans un déjeuner. Le Palais d’Egmont a fait parfaitement l’affaire. Juste ce qu’il fallait pour que 318 personnalités belges et étrangères du monde économique, politique, diplomatique et culturel puissent assister à l’accolade entre les deux grands hommes. Avant que 16 privilégiés n’aient été admis à passer à table.

L’addition, c’est pour Didier Reynders ? Non, pour le protocole des Affaires étrangères. « Une douloureuse » supportable : 4.886,56 euros TVAC, une paille dans le budget de l’Etat. Mais un précédent qui laisse perplexe le député Ecolo Georges Gilkinet. Tout de même « content d’apprendre que tout citoyen belge décoré de la Légion d’honneur pourra disposer du Palais d’Egmont à titre gracieux. » Faudra-t-il refuser du monde ?

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