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La joie tranquille de Paul Furlan

Michel Delwiche
Michel Delwiche Journaliste

Bien sûr il ne risquait pas grand-chose au terme d’une période qui l’a vu exercer une fonction ministérielle au sein du gouvernement wallon. Un ministre sortant est rarement désavoué, d’autant que tout le monde, plus la fin de la législature approchait, s’accordait à reconnaître les mérites de celui qui, jusque-là, apparaissait comme un bon soldat du PS, sans plus.

Les réformes qu’il a initiées comme ministre des pouvoirs locaux, sans bruit sans vague, ont conforté son statut, qu’il s’agisse des intercommunales ou de la refonte des grades légaux. Sa gestion de la délicate question, imposée par le partenaire Ecolo, de la limitation des cumuls entre les mandats de député wallon et de membre de l’exécutif régional (bourgmestre ou échevin) a fait la quasi unanimité. Sur ce plan précis, il est personnellement tout à fait à l’aise. S’il devait ne pas retrouver de maroquin ministériel, il pourra en effet sans aucun doute cumuler ses mandats de député wallon et de bourgmestre de Thuin. Il devrait en effet faire partie des 25% des députés wallons du groupe socialiste autorisés à cumuler sur base de leur taux de pénétration (rapport voix obtenues et votes exprimés dans la circonscription). En 2009, il réalisait déjà le 8e taux de pénétration wallon, et aujourd’hui, explique-t-il, « les premiers résultats me donnent + 15 voire +25% de plus ».

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