La prison centrale de Louvain.

La grève à la prison centrale de Louvain certainement reconduite jusque mercredi

La grève devrait se poursuivre jusque mercredi à la prison centrale de Louvain. Pour les autres établissements, la situation va se normaliser durant le week-end avant que de nouvelles actions soient entreprises à partir de dimanche soir, selon les syndicats.

La grève a été à nouveau bien suivie vendredi dans les divers établissements pénitentiaires, selon le syndicat VSOA. D’après ce dernier, le nombre de grévistes ne fait qu’augmenter au fur et à mesure que le mouvement se poursuit.

Ce dernier a particulièrement impacté la prison de Gand, où seulement 13,3% des effectifs étaient présents vendredi matin. À la prison centrale de Louvain et celle de Turnhout, un tiers du personnel assurant le service matinal était au travail. À Beveren, Termonde et Audenaerde, le premier shift de la journée était quant à lui amputé de la moitié de ses membres. Des actions ont également eu lieu dans les établissements d’Anvers, Hasselt, Merksplas et Wortel.

La plupart des interruptions de travail s’achèveront vendredi soir ou samedi matin, sauf à la prison centrale de Louvain où le mouvement va se prolonger au moins jusque mercredi et peut-être jusque la fin du mois, selon les syndicats.

Puis, les perturbations reprendront dès dimanche soir 22h pour une durée de 24 heures dans les installations de Termonde et Malines. À Wortel, les gardiens comptent stopper toute activité à partir de dimanche soir et ce, jusque mercredi 6h. À Beveren, les actions se renouvelleront lundi à 6h et pour une durée de 48 heures.

Lundi après-midi, des consultations sur de nouvelles actions auront lieu, selon l’ACOD. Mardi, le personnel pénitentiaire occupera la place d’honneur dans la manifestation organisée par le syndicat socialiste de Bruxelles sur la protection de la sécurité sociale.

Les actions ont repris de plus belle mercredi depuis que le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a exprimé son souhait d’instaurer un service minimum lors de tels mouvements. Le cabinet du ministre n’a pas encore réagi, selon les syndicats vendredi après-midi. Ce qui était à prévoir, étant donné que le ministre a lui-même fermé la porte des négociations. Koen Geens avait affirmé plus tôt qu’il avait beaucoup investi dans la consultation sociale, pour l’introduction d’un service minimum. « Je suis patient, mais il y a des limites », avait-il déclaré à la Chambre la semaine dernière.

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