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La FGTB ne veut pas d’une crise sociale

L’inquiètude monte d’un cran du côté du syndicat rouge : il ne souhaite pas que les travailleurs passent à la trappe avec les conséquences qu’entraînent la crise sanitaire du coronavirus.

La FGTB ne veut pas que les travailleurs soient oubliés dans le cadre de l’épidémie de coronavirus. « Il est hors de question qu’à la crise sanitaire s’ajoute une crise sociale« , clame le syndicat socialiste dans un communiqué.

Le syndicat met en garde contre une chute des revenus qui pourrait « s’avérer désastreuse pour les travailleurs, pour leur famille et pour notre économie ». Si les travailleurs sont un peu mieux protégés depuis le passage, en matière de chômage temporaire, de 65 à 70% du dernier salaire perçu, la FGTB estime qu’il faut aller plus loin. Elle souhaite que l’on relève le plafond salarial pour le calcul de l’allocation, qu’on augmente les compléments de salaire versés par les employeurs et que ces périodes soient prises en compte pour le calcul des pécules de vacances et autres avantages complémentaires.

L’accès au chômage temporaire doit en outre être élargi, entre autres aux travailleurs intérimaires, et les allocations doivent être versées rapidement. D’autres mesures d’accompagnement sont bienvenues, comme le report du paiement des prêts hypothécaires, l’adoption de formules plus souples pour les congés parentaux, … « Nous devons rapidement prendre des mesures fortes entre partenaires sociaux (au niveau de concertation le plus approprié) ou au niveau du gouvernement afin de garantir au maximum le revenu des travailleurs impactés », conclut la FGTB.

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