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La FGTB envisage de nouvelles actions en janvier

Si le gouvernement met les syndicats devant des faits accomplis, ils examineront les nouvelles actions qu’ils entreprendront en janvier, a averti dimanche le président de la FGTB, Rudy De Leeuw, au cours de l’émission « De Zevende Dag ».

Le 16 décembre, au lendemain, de la journée de grève nationale, les organisations syndicales évalueront la nécessité de mener de nouvelles actions. Au centre de leur attention, se trouve la loi-programme en discussion à la Chambre et qui traduit les orientation du gouvernement Michel.

« Si à travers la loi-programme on nous met devant le fait accompli, nous verrons ce que nous devrons faire en janvier », a expliqué M. De Leeuw qui se montre très critique sur la concertation sociale annoncée. « Le gouvernement n’a aucune marge et les employeurs sont comme dans un fauteuil », a-t-il résumé.

Depuis que la Chambre a voté la confiance au gouvernement, le ministre de l’Emploi, Kris Peeters, essaie de nouer un dialogue avec les organisations représentatives des travailleurs échaudées par le programme de la nouvelle équipe fédérale. Ces tentatives échouent « parce qu’il ne reçoit pas assez de marge de manoeuvre », a souligné M. De Leeuw.

Parmi les repoussoirs, la FGTB épingle le saut d’index. « C’est néfaste économiquement, cela va miner le pouvoir d’achat et ne créera pas d’emplois », a affirmé le président. A ses yeux, il est d’ailleurs possible de mener des discussions salariales dans certains secteurs d’activité.

Le patron du syndicat socialiste a mis à nouveau en avant la nécessité d’un impôt sur la fortune. « S’il faut trouver onze milliard, ce serait un premier pas dans la bonne direction ».

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