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La FEF appelle à « l’instauration progressive de la gratuité dans l’enseignement supérieur »

Avec des gâteaux et des sucreries offerts au rez-de-chaussée du siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, place Surlet de Chokier à Bruxelles, la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) ont ironiquement « fêté » l’anniversaire de l’adoption du « Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » le 16 décembre 1966, un texte ratifié par la Belgique le 21 avril 1983.

A cinq mois des élections, deux « messagers » à vélo ont également fait le tour des différents sièges de partis pour rappeler les obligations internationales mentionnées dans ce pacte, notamment « l’instauration progressive de la gratuité dans l’enseignement supérieur ».

« Cela fait 52 ans que ce pacte a été adopté et 35 ans qu’il a été ratifié, et qu’il est donc devenu contraignant en Belgique », relèvent Maxime Michiels, président de la FEF et Christine Mahy, du RWLP.

« Dans les faits, ce n’est pas le cas. C’est pourquoi nous avons remis une lettre au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et aux présidents de chaque parti francophone, afin d’accélérer la mise en place de la gratuité dans l’enseignement obligatoire et de prendre trois mesures fortes dans l’enseignement supérieur. Tout d’abord, nous réclamons une harmonisation à la baisse des droits d’inscription demandés aux étudiants pour atteindre 175 euros. Ensuite, nous demandons une prise en charge intégrale du matériel de cours. Enfin, pour accompagner les deux mesures précédentes, nous pensons qu’il est nécessaire de refinancer l’enseignement supérieur. »

La FEF évalue ce refinancement à quelque 150 millions d’euros, à l’instar des recteurs. Les mécanismes proposés s’ajoutent à celui des bourses d’études.

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