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La FEB ne veut pas d’une fin du nucléaire

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) estime plus prudent de ne pas fermer les centrales nucléaires pour 2025. L’administrateur-délégué Pieter Timmermans recommande d’en conserver deux, dans un entretien accordé mercredi à La Libre, L’Echo, De Tijd et De Standaard. « Fermer toutes les centrales en 2025, c’est prendre un très très grand risque », met-il en garde.

Dans sa vision sur l’énergie, transmise aux ministres compétents de manière confidentielle avant les vacances, la FEB estime prématuré de vouloir sortir totalement du nucléaire en 2025.

« Nous sommes d’accord avec l’objectif d’arrêter à terme le nucléaire. Mais il n’y a aucune étude qui prouve que, si l’on ferme les centrales en 2025, le coût de l’énergie sera moins élevé et que la sécurité d’approvisionnement sera garantie. 2025, c’est demain, hein », a déclaré Pieter Timmermans à La Libre. Le patronat recommande au gouvernement de bien réfléchir. « Nous ne sommes pas convaincus qu’il faut fermer toutes les centrales. Il faudrait en conserver deux », affirme l’administrateur-délégué alors que la note de la FEB évoque même la piste d’un troisième réacteur à conserver au-­delà de 2025 pour atteindre entre 2.000 et 3.000 MW d’énergie nucléaire produite en Belgique.

« Il faut conserver les centrales les plus sécurisées », avance le patron des patrons sans trancher pour Doel en Flandre ou Tihange en Wallonie. « Sinon, que va­-t­-il se passer? Il faudra importer notre énergie », avertit Pieter Timmermans, qui appelle a être « réaliste ».

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