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La famille serbe enfermée au 127bis a quitté le territoire

Bernard De Vos, Délégué aux droits de l’Enfant, confirme le départ de la famille serbe -une mère et ses quatre enfants- enfermée au « 127bis » ce mardi matin pour la Serbie. Un départ annoncé par le cabinet de Theo Francken (N-VA), le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration. « La famille a embarqué dans un vol prévu à 10h20 ce mardi matin, en effet. Mais il s’agit d’un départ contraint et forcé », a indiqué M. De Vos à l’Agence Belga.

Cette famille est la première à avoir été enfermée, mi-août, dans les nouvelles – et controversées – unités familiales du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, après l’entrée en vigueur, quelques jours plus tôt, d’un arrêté royal ouvrant la porte à l’enfermement de familles en attente d’expulsion.

« La famille a choisi, après 34 procédures, de retourner volontairement dans son pays d’origine et a signé une déclaration de départ volontaire », a affirmé mardi le cabinet Francken.

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« Contrainte et forcée »

Bernard De Vos, Délégué aux droits de l’Enfant, confirme le départ de la famille serbe -une mère et ses quatre enfants- enfermée au « 127bis » ce mardi matin pour la Serbie. Un départ annoncé par le cabinet de Theo Francken (N-VA), le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration. « La famille a embarqué dans un vol prévu à 10h20 ce mardi matin, en effet. Mais il s’agit d’un départ contraint et forcé », a indiqué M. De Vos à l’Agence Belga.

« La maman a décidé de partir car elle était arrivée en bout de recours, entendons-nous bien, elle n’a jamais voulu partir », précise Bernard De Vos. « Cette jeune femme a 25 ans, elle est en Belgique depuis ses 15 ans, ses enfants parlent flamand mais pas un mot de serbe. Elle a cependant pris conscience que si elle refusait plus longtemps encore un rapatriement, elle n’obtiendrait plus l’aide promise à son installation là-bas ». « Je suis outré », dit encore M. De Vos. « C’est une situation insupportable. On ne respecte pas ici la lettre de la convention des droits de l’Enfant. Personne n’a même pris la peine de répondre aux courriers du comité des droits de l’Enfant ». Cette famille est la première à avoir été enfermée, mi-août, dans les nouvelles -et controversées- unités familiales du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel, après l’entrée en vigueur, quelques jours plus tôt, d’un arrêté royal ouvrant la porte à l’enfermement de familles en attente d’expulsion.

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