Train World © Marie-Françoise Plissart

La face cachée de Train World

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Premier pays sur le continent européen à exploiter une ligne de chemin de fer (en 1835), la Belgique aura attendu l’automne 2015 pour avoir enfin son musée du train.

Situé dans un nouveau bâtiment de 8.000 m2 construit à côté de la gare de Schaerbeek, Train World ouvre ses portes au public ce 25 septembre. La plupart des locomotives exposées, dont la Type 12 chère au dessinateur François Schuiten, scénographe du musée, ont échappé de peu à la casse ou à la ruine. Au départ, le projet n’a d’ailleurs pas été porté par la SNCB: celle-ci a été poussée dans le dos par des bourgmestres, parlementaires et ministres bruxellois.

Sans l’intervention directe de la ministre Laurette Onkelinx, alertée par Charles Picqué, le contrat de gestion de la SNCB aurait été modifié en 2005, conduisant au retrait des dispositions relatives à l’implantation obligatoire du futur musée en Région bruxelloise. Car le choix du ministre de tutelle de l’époque, le SP.A Johan Vande Lanotte, était d’ériger un musée décentré en gare d’Ostende.

A propos de la conception du musée, on déplorera l’éclairage jaune un peu faible qui ne permet pas de bien voir les pièces exposées, l’absence de matériel datant des années 1945-1970, d’un lieu d’expositions temporaires – pour doper la fréquentation – et d’une boutique.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire