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La dernière édition du Gordel n’a pas déplacé les foules

La 32e et la dernière édition du Gordel sous sa formule actuelle s’est déroulée en mode mineur ce dimanche. A peine 29.500 personnes y ont participé, le bilan le moins élevé depuis des années.

L’an passé, 43.404 personnes avaient parcouru la périphérie bruxelloise à vélo, ce qui était déjà considéré comme un bilan négatif. En 2010, il y avait eu 80.358 cyclo-touristes au Gordel. Carla Galle, l’administratrice générale du Bloso, l’organisateur de la promenade, estime cependant que c’est « un beau résultat au vu des conditions ».

La majorité francophone de Rhode-Saint-Genèse a refusé d’accorder au Bloso l’autorisation d’établir son départ et son arrivée sur le territoire de la commune. « Toutes ces chamailleries communautaires et cette surenchère politique ont certainement eu un effet négatif sur la mobilisation pour ce Gordel », déclare Carla Galle. Ainsi, seulement 3.232 personnes se sont présentées au point de départ de Alsemberg, qui remplaçait celui de Rhode-Saint-Genèse.

De plus, le Gordel a été confronté toute la matinée à des actes de sabotage comme des punaises ou des clous laissés sur la route. C’est surtout arrivé sur les 100km de la classique du Gordel à Zellik, Wemmel et Meise, mais aussi sur des promenades plus courtes, comme à Rhode-Saint-Genèse.

Le Gordel s’est néanmoins déroulé sans incident majeur. La Croix Rouge a offert des soins à 226 personnes pour des lésions légères. Dix personnes ont été transportées à l’hôpital dont une pour une blessure plus sérieuse.

Levif.be, avec Belga

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