Elio Di Rupo

La démocratie wallonne : un petit air de Porto Alegre…

Le Vif

Le gouvernement wallon s’engage à faciliter les consultations populaires, à moderniser le droit de pétition et à encourager les communes à « mettre en place et pérenniser des budgets participatifs ».

Cela nous renvoie à… 2002, lorsque le tout nouveau mayeur de Mons, et déjà président du PS, Elio Di Rupo, s’était rendu au forum social mondial de Porto Alegre, au Brésil, à l’époque  » gaucho « . Il en était revenu conquis par le  » budget participatif  » et a importé la recette dans son fief parce qu’elle conduit, disait-il à l’époque, à une  » régénérescence de l’action politique « .

A Mons, ce label altermondialiste a entraîné la partition de la ville en une trentaine de quartiers, regroupés en six secteurs. Tous les ans, chaque quartier élit deux représentants qui vont siéger dans un des six conseils de district, aux côtés du collège, pour définir les besoins prioritaires d’investissement et les financer avec l’argent public. Mais les expériences wallonnes, qui ont reçu une assise légale dans le code de la démocratie locale, ont tardé à se généraliser. Un petit coup de fouet ?

M. La.

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