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La CSC craint de nombreux licenciements pour raison médicale

A partir de janvier, les entreprises pourront appeler les personnes en arrêt maladie depuis plus de deux ans afin de leur proposer une trajectoire de réintégration. Cette convocation pourra s’effectuer pendant le congé.

Les médecins du travail de services externes de prévention reçoivent ainsi de nombreux appels de sociétés désireuses de rappeler leurs travailleurs. L’ACV, l’aile flamande de la CSC craint une vague de licenciements, indique-t-elle lundi dans Het Belang van Limburg.

Des dizaines de milliers de travailleurs pourraient ainsi être convoqués dès janvier. Si un travail adapté ne fonctionne pas, ou si l’employeur ne peut en proposer, ce dernier peut alors licencier le travailleur malade.

Selon la CSC, cette réglementation de réintégration est une « machine à licenciements », car l’employeur n’est dès lors pas dans l’obligation de payer une indemnité de licenciement. « L’allocation de maladie de quelqu’un resté malade pendant un moment est souvent la même après le licenciement, mais l’employé peut perdre certains avantages comme une allocation supplémentaire via une assurance groupe ou une assurance hospitalisation », fait valoir Herman Fonck, de l’ACV.

Le syndicat a analysé les chiffres de plusieurs services de prévention afin d’évaluer le succès de la réintégration des personnes tombées malades après 2016. « Finalement, le taux de réintégration des malades de longue durée n’est que de 6% », explique M. Fonck. La ministre fédérale de la Santé publique Maggie De Block a quant à elle demandé une évaluation du Conseil national du travail.

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