Les transports publics sont boudés, vraisemblablement par crainte du virus © BELGA IMAGE

La crise sanitaire a peu modifié les habitudes de mobilité des Belges

Les habitudes de mobilité des Belges ont été peu modifiées par la crise du coronavirus, selon une enquête du SPF Mobilité rapportée vendredi par Le Soir. Le vélo et la marche à pied devraient cependant séduire davantage d’adeptes à l’avenir, au détriment des transports en commun.

Une majorité (43%) de répondants estiment que la crise n’aura aucun impact sur leur manière de se déplacer et neuf sur dix déclarent ne pas souhaiter changer de mode de transport principal, pour les trajets domicile-travail/études, révèle l’enquête.

Celle-ci laisse entrevoir un affaiblissement des trains, métros, trams et bus (de 25 à 21% de part modale avant et après la crise pour les déplacements pour le travail et les études). Le vélo (de 11 à 15 %) et la marche (de 5 à 6%), seront davantage plébiscités.

L’effondrement des transports publics est notable à Bruxelles (de 40 à 22%), vraisemblablement par crainte du virus, puisque seul l’avion est actuellement jugé plus dangereux d’un point de vue sanitaire. A contrario, l’utilisation du vélo devrait doubler et les trajets à pied fortement augmenter. Actuellement, une personne sur trois indique se déplacer plus à pied qu’avant la crise. Ce pourcentage est de 22% pour le vélo.

Autre impact sur la mobilité: le télétravail devrait progresser, en deçà cependant de ce que souhaite la population. Si les travailleurs étaient suivis, le nombre moyen de jours télétravaillés serait multiplié par 3, passant de 0,4 à 1,2, indique l’enquête.

Celle-ci a été menée par la société Ivox, entre le 5 et le 14 juin, auprès de 2.000 personnes.

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