La Covid-19, les mesures sanitaires et la crise économique qui en découlent, ont eu un impact disproportionné sur les personnes à faibles revenus ou vivant de la précarité. Malgré les fonds mis à disposition des États membres par l'UE, le chômage, l'insécurité alimentaire et l'accès inégal à l'enseignement à distance ont exacerbé les inégalités existantes. L'organisation déplore également les progrès limités de l'UE dans le développement d'outils qui permettent de demander des comptes aux États membres qui minent l'État de droit. La Hongrie et la Pologne ont par exemple contribué à affaiblir le mécanisme de conditionnalité, qui permet de refuser aux pays ne respectant pas l'État de droit, l'accès aux fonds européens. Ces deux pays, en retardant le vote sur le budget de l'UE et le plan de relance post-Covid, ont obtenu des concessions importantes à ce niveau de la part des dirigeants européens. De plus, HWR pointe du doigt le traitement fait aux migrants et demandeurs d'asile au sein de l'UE, ce qui porte atteinte à sa crédibilité concernant la défense des droits humains. Malgré le Nouveau pacte sur la migration et l'asile, l'UE clôture une année marquée par des fermetures de frontières, des refoulements illégaux et une vulnérabilité accrue des demandeurs d'asile et des migrants. (Belga)
actualité
La crise sanitaire a exacerbé les inégalités existantes en Europe
(Belga) "Le Covid-19 a eu un impact considérable sur la vie et les droits des populations dans toute l'Union européenne", a déclaré mercredi Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel. Selon l'ONG, la pandémie a servi, dans certains cas, de prétexte aux gouvernements européens pour renforcer leur pouvoir, adopter des politiques allant à l'encontre des droits humains, restreindre la liberté ou cibler les migrants, les femmes, la communauté LGBT et certaines minorités.

La Covid-19, les mesures sanitaires et la crise économique qui en découlent, ont eu un impact disproportionné sur les personnes à faibles revenus ou vivant de la précarité. Malgré les fonds mis à disposition des États membres par l'UE, le chômage, l'insécurité alimentaire et l'accès inégal à l'enseignement à distance ont exacerbé les inégalités existantes. L'organisation déplore également les progrès limités de l'UE dans le développement d'outils qui permettent de demander des comptes aux États membres qui minent l'État de droit. La Hongrie et la Pologne ont par exemple contribué à affaiblir le mécanisme de conditionnalité, qui permet de refuser aux pays ne respectant pas l'État de droit, l'accès aux fonds européens. Ces deux pays, en retardant le vote sur le budget de l'UE et le plan de relance post-Covid, ont obtenu des concessions importantes à ce niveau de la part des dirigeants européens. De plus, HWR pointe du doigt le traitement fait aux migrants et demandeurs d'asile au sein de l'UE, ce qui porte atteinte à sa crédibilité concernant la défense des droits humains. Malgré le Nouveau pacte sur la migration et l'asile, l'UE clôture une année marquée par des fermetures de frontières, des refoulements illégaux et une vulnérabilité accrue des demandeurs d'asile et des migrants. (Belga)