"Ce n'est pas la première crise que l'on connait, et on sait que les Etat membres ont leur propre vision de la manière de résoudre les problèmes", a indiqué Eric Mamer vendredi, interrogé à ce sujet par des journalistes. Il n'y a selon lui pas de manque de solidarité entre capitales. "Les Etats membres démontrent de la solidarité, il y a eu des exemples tangibles et je suis sûr qu'il y en aura d'autres", balaie-t-il. "Nous devons maintenant permettre le débat et donner à tous le temps d'envisager de bonnes propositions". Jeudi soir, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27, après six heures de discussions, se sont entendus sur une déclaration a minima, qui ne mentionne ni le recours au Mécanisme européen de stabilité (MES), ni le recours à un instrument de type obligation européenne qui mutualiserait de la dette publique ("coronabonds"), dont ne veulent pas entendre parler les pays les plus vertueux en matière budgétaire. Les 27 ont demandé à l'Eurogroupe de mettre sur la table des propositions de réponse à la crise économique, dans les deux semaines. "Il n'y a pas de chemin prédéterminé, qui montre la meilleure manière de faire", a rappelé le porte-parole de la Commission vendredi. "Et nous avons besoin de temps, pour pouvoir envisager tous les aspects de la crise". L'Italie comptabilise le nombre le plus important de décès liés au coronavirus au monde, avec plus de 8.000 morts. (Belga)
actualité
La Commission rejette l'idée d'un manque de solidarité entre Etats membres
(Belga) Si la Commission européenne comprend la déception italienne, il n'y a cependant pas lieu de parler de manque de solidarité entre les Etats membres. Tel est le message que semblait vouloir faire passer vendredi le porte-parole en chef de l'exécutif européen, au lendemain d'une réunion virtuelle des 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, qui n'a pas débouché sur de réelles avancées quant aux "instruments novateurs" que l'Italie espère de l'Europe pour l'aider à faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.

"Ce n'est pas la première crise que l'on connait, et on sait que les Etat membres ont leur propre vision de la manière de résoudre les problèmes", a indiqué Eric Mamer vendredi, interrogé à ce sujet par des journalistes. Il n'y a selon lui pas de manque de solidarité entre capitales. "Les Etats membres démontrent de la solidarité, il y a eu des exemples tangibles et je suis sûr qu'il y en aura d'autres", balaie-t-il. "Nous devons maintenant permettre le débat et donner à tous le temps d'envisager de bonnes propositions". Jeudi soir, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27, après six heures de discussions, se sont entendus sur une déclaration a minima, qui ne mentionne ni le recours au Mécanisme européen de stabilité (MES), ni le recours à un instrument de type obligation européenne qui mutualiserait de la dette publique ("coronabonds"), dont ne veulent pas entendre parler les pays les plus vertueux en matière budgétaire. Les 27 ont demandé à l'Eurogroupe de mettre sur la table des propositions de réponse à la crise économique, dans les deux semaines. "Il n'y a pas de chemin prédéterminé, qui montre la meilleure manière de faire", a rappelé le porte-parole de la Commission vendredi. "Et nous avons besoin de temps, pour pouvoir envisager tous les aspects de la crise". L'Italie comptabilise le nombre le plus important de décès liés au coronavirus au monde, avec plus de 8.000 morts. (Belga)