Le 5 février dernier, une liste de projets pour un montant représentant 130% de l'enveloppe qui lui était allouée, soit environ 1,6 milliard d'euros, était arrêtée par le fédéral et les entités fédérées. Le plan devait affiné en fonction des échanges avec la Commission européenne et la concertation avec les entités fédérées d'ici le mois d'avril. Interrogé à la Chambre, le secrétaire d'Etat en charge de ce plan de relance a confirmé ce calendrier. l'objectif est à présent d'affiner la liste des projets, pour arriver à 100% du budget alloué, tout en prenant compte des remarques de la commission européenne. "La commission nous pousse très fort sur deux aspects", a-t-il indiqué. "Tout d'abord, elle insiste sur le fait de sélectionner des projets plus détaillés sur le plan opérationnel afin de pouvoir entamer leur mise en oeuvre le plus vite possible. Ensuite, elle nous a demandé de réduire le périmètre des réformes structurelles tout en étant davantage précis sur celles envisagées ainsi que sur leur calendrier", a-t-il indiqué. Dans l'opposition, Marco Van Hees (PTB) a critiqué cet aspect "réformes", craignant que cette mobilisation d'argent public pour la relance ne constitue qu'une "parenthèse". Dans la majorité, Denis Ducarme (MR) a regretté l'absence de lien avec les secteurs touchés par la Covid. Thomas Dermine a rappelé, sans convaincre le député, qu'il ne fallait pas confondre plan de relance et mesures d'aides de sortie de crise pour différents secteurs économiques. (Belga)
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La commission européenne réclame des projets plus détaillés sur le plan opérationnel
(Belga) La nouvelle mouture du plan de relance post-covid sera bien prête en avril, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat Thomas Dermine en commission de l'Economie de la Chambre. Celle-ci tiendra compte des remarques de la commission européenne et établira la liste affinée des projets retenus avec une attention portée à ceux qui peuvent être mis en oeuvre rapidement.

Le 5 février dernier, une liste de projets pour un montant représentant 130% de l'enveloppe qui lui était allouée, soit environ 1,6 milliard d'euros, était arrêtée par le fédéral et les entités fédérées. Le plan devait affiné en fonction des échanges avec la Commission européenne et la concertation avec les entités fédérées d'ici le mois d'avril. Interrogé à la Chambre, le secrétaire d'Etat en charge de ce plan de relance a confirmé ce calendrier. l'objectif est à présent d'affiner la liste des projets, pour arriver à 100% du budget alloué, tout en prenant compte des remarques de la commission européenne. "La commission nous pousse très fort sur deux aspects", a-t-il indiqué. "Tout d'abord, elle insiste sur le fait de sélectionner des projets plus détaillés sur le plan opérationnel afin de pouvoir entamer leur mise en oeuvre le plus vite possible. Ensuite, elle nous a demandé de réduire le périmètre des réformes structurelles tout en étant davantage précis sur celles envisagées ainsi que sur leur calendrier", a-t-il indiqué. Dans l'opposition, Marco Van Hees (PTB) a critiqué cet aspect "réformes", craignant que cette mobilisation d'argent public pour la relance ne constitue qu'une "parenthèse". Dans la majorité, Denis Ducarme (MR) a regretté l'absence de lien avec les secteurs touchés par la Covid. Thomas Dermine a rappelé, sans convaincre le député, qu'il ne fallait pas confondre plan de relance et mesures d'aides de sortie de crise pour différents secteurs économiques. (Belga)