L’accélération de la transition vers une société de la connaissance est un des défis clés pour redresser la position concurrentielle en perte de vitesse de la Belgique, selon le rapport annuel européen de compétitivité au sein des 27.
La Commission européenne a rendu mercredi son rapport annuel sur la capacité concurrentielle des Etats-membres, en marge de la présentation de sa nouvelle stratégie industrielle. Il en ressort que la Belgique continue à appartenir au peloton de tête européen mais commence à perdre du terrain.
Les exportations belges sont en recul sur le marché mondial. Les exportations des nouvelles technologies augmentent mais se situent toujours en-dessous de la moyenne européenne. Les politiques d’exportation belge continuent à se focaliser sur des segments où la concurrence est forte mais où l’emportent des pays qui peuvent produire à bas prix.
« Dans ce contexte, l’accélération de la transition vers une économie plus intensivement tournée vers la connaissance constitue un défi crucial pour la Belgique », selon la Commission. A cette fin, la Belgique devrait mieux exploiter le potentiel de son système de recherche et développement. Le rapport souligne notamment le problème de fragmentation des dépenses publiques en recherche et développement et la baisse des investissements privés dans ce secteur. Comme bon nombre d’autres Etats-membres, la Belgique est invitée à stimuler l’entrepreunariat avec plus de force et à mieux commercialiser la plus-value de sa recherche.
Parmi les autres déficiences constatées en Belgique, la Commission pointe également l’intensité énergétique élevée dans l’industrie et les mauvaises prestations des ménages en matière d’efficacité énergétique.
Enfin, la Belgique se trouve également en-dessous de la moyenne européenne sur le plan des charges administratives. En revanche, elle continue à présenter de bons résultats en ce qui concerne la productivité au travail, les investissements dans les infrastructures et le climat entrepreneurial en général.
Levif.be avec Belga
