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La Belgique véritable plaque tournante de la cocaïne et de l’héroïne en Europe

La Belgique, principalement via le port d’Anvers, est toujours l’indiscutable plaque tournante de la cocaïne et de l’héroïne en Europe, selon les chiffres des saisies de 2019 compilés dans le rapport annuel de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA).

En 2019, 65 tonnes de cocaïne et 1,9 tonne d’héroïne ont été interceptées en Belgique, soit respectivement 30 et 24% des prises dans l’UE. Le Royaume peut aussi se prévaloir d’avoir mis la main sur 11,5% de la marijuana (17 tonnes), 10% de la MDMA (400.000 tablettes) ou encore 6% des amphétamines (1 tonne).

Pour 2021, en avril, les services des douanes – en collaboration avec la police judiciaire fédérale (PJF) d’Anvers, le parquet fédéral et le parquet d’Anvers – ont pu saisir un total de 27,64 tonnes de cocaïne

Avec les mesures liées à la pandémie, les trafiquants ont été amenés à diversifier leurs routes, relève l’Observatoire. Le cannabis et l’héroïne ont ainsi davantage pris la mer, favorisant les saisies dans les ports comme celui d’Anvers. Avec Hambourg, la métropole a par ailleurs encore démontré son importance comme point d’entrée de la cocaïne sur le continent à la fin de l’année dernière et au début de 2021, note l’EMCDDA.

La Belgique n’est cependant pas en reste concernant la production, en témoignent les substantielles saisies de produits chimiques utilisés pour la transformation de l’héroïne et de la cocaïne, ou encore les démantèlements de laboratoires de méthamphétamine, de MDMA, de GHB et d’autres nouveaux psychoactifs.

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