Mathias De Clercq (Open Vld) et Filip Watteeuw (Groen) se disputent le mayorat. © BELGA

La bataille pour le mayorat de Gand est dans l’impasse

Le cartel sp.a-Groen, première force politique de Gand après les élections du 14 octobre, a suspendu lundi ses négociations avec l’Open Vld et le CD&V pour la formation d’une majorité quadripartite, alors que les chefs de file Groen Filip Watteeuw et Open Vld Mathias De Clercq se disputent le mayorat.

Les Verts reprochent aux Bleus de vouloir concentrer les principales compétences dans les mains de M. De Clercq. Le cartel (21 sièges) devrait élaborer une note dans les prochains jours, qu’il soumettra à l’Open Vld seul.

Arrivés 2e avec 15 sièges, les libéraux s’étaient rapidement alliés au CD&V (4 sièges) pour former un contrepoids au cartel. Il manque six sièges à ce dernier pour atteindre la majorité au conseil. Le reste de la future assemblée municipale est composé de la N-VA (6 sièges), du Vlaams Belang (4 sièges) et du PTB (3 sièges).

Un échec des nouvelles discussions pourrait ramener dans le jeu la N-VA de l’eurodéputée Anneleen Van Bossuyt, à moins d’une rupture de l’alliance Open Vld-CD&V. Un scénario sur lequel semble parier le cartel en n’annonçant qu’il ne présenterait sa nouvelle proposition qu’aux libéraux.

Ces derniers ainsi que le CD&V ont toutefois réagi ensemble, en assurant ne voir « aucune raison » de rompre les négociations avec le cartel et en garantissant vouloir continuer à rechercher un accord.

Le sp.a a confirmé en soirée que la proposition qui sera faite au seul Open Vld promeut Filip Watteuw bourgmestre. Il n’a pas exclu, en cas de rejet par les libéraux, l’ouverture de pourparlers avec la N-VA.

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