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L’utilisation discutable du bracelet électronique

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

Le dernier courrier hebdomadaire du Crisp (ce 23 novembre) est consacré à La surveillance électronique des justiciables. Réalisé par Marie-Sophie Devresse, il retrace l’évolution de l’utilisation du bracelet électronique en Belgique, depuis 1998.

Conclusion plus que mitigée : « Au départ porteuse de multiples perspectives (réduction de la population pénitentiaire, soutien à la réinsertion sociale, diversification des sanctions, etc.), la surveillance électronique a été orientée vers des objectifs régulatoires visant un meilleur fonctionnement du système pénal par la réduction de l’inflation et/ou de la surpopulation carcérale. Le constat qui peut être fait aujourd’hui est que, à aucun moment de l’histoire de la surveillance électronique, l’objectif contre-inflationniste n’a été rencontré. »

Dès lors, « le procédé s’est graduellement replié sur lui-même, se limitant quasiment, pour certaines catégories de condamnés, à ne plus contrôler que des présences au domicile. Une telle évolution conduit invariablement à se demander ce qu’apporte la technologie au projet de gardiennage qui est aujourd’hui le modèle dominant pour les peines de trois ans ou moins. »

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