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L’un des opposants aux indemnités de départ exige sa prime de sortie

L’ancien président de sénat, Danny Pieters (N-VA), a fait de la lutte contre les indemnités de départ une mission personnelle. Selon les quotidiens Het Laatste Nieuws et De Morgen, il réclame à présent sa prime de sortie.

Cet été, Danny Pieters a quitté le Sénat pour l’Université de Louvain. En 2011, le nationaliste flamand avait encore formulé plusieurs propositions visant à mettre un frein aux primes de départ trop élevées. « Quelqu’un qui décide de mettre fin à son mandat politique ne peut compter sur une indemnité de départ. Cela semble logique » avait-il déclaré.

Résistance voilée

Pourtant, il s’avère maintenant que Pieters a demandé une prime équivalente à une année de salaire. « J’ai essayé de modifier le système, mais je me suis heurté à une résistance voilée auprès des partis de majorité. S’ils bloquent le changement, je ne vois pourquoi je devrais renoncer à mon indemnité » a-t-il réagi. Pieters se verra allouer un montant de 60.000 à 180.000 euros nets.

« Pas hypocrite »

Pour la N-VA, le virage de Pieters vient mal à propos. Le parti est effectivement d’avis que les personnes qui quittent le parlement de leur propre chef, n’ont pas le droit à une indemnité de départ.

Danny Pieters ne voit pas le problème. « Si on n’arrive pas à changer les choses, je ne trouve pas hypocrite d’utiliser cette mesure » a-t-il déclaré au journal De Morgen. Pieters n’a pas l’intention de consacrer l’argent à une bonne oeuvre. « C’est une affaire entre ma conscience et moi ».

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