L’UCL et six Hautes écoles réclament des Etats généraux

Le Vif

L’Université catholique de Louvain (UCL) et six hautes écoles bruxelloises et wallonnes, parmi les plus réfractaires au projet de réforme de l’enseignement supérieur du ministre Jean-Claude Marcourt (PS), ont appelé jeudi à la mise en place d’Etats généraux afin d’élaborer un nouveau projet de réforme.

« Le texte a évolué ces derniers jours mais continue à ignorer les principes pour lesquels nous nous battons », indiquent l’UCL, l’Ephec, la Haute école (HE) Galilée, la HE Vinci, la HE libre mosane (HELMO), celle de Namur Liège Luxembourg (Henallux) et la HE Lucia de Brouckère, dans un communiqué commun. A leurs yeux, le projet de réforme ne parvient toujours pas à assurer une liberté et une diversité de choix pour l’étudiant, éviter une politisation de l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur), préserver la liberté d’association, éviter une structure permettant à terme de régionaliser l’enseignement supérieur en coupant Bruxelles de la Wallonie, et éviter une concurrence exacerbée entre pôles.

Les établissements signataires souhaitent que ces Etats généraux réunissent les étudiants, les hautes écoles, les universités, les écoles supérieures des arts, les établissements de promotion sociale ainsi que les représentants des entreprises et les partenaires sociaux. L’avant-projet de réforme de Jean-Claude Marcourt, qui pourrait être examiné vendredi en conseil des ministres, est déjà lui-même la traduction ministérielle des conclusions de la Table ronde de l’enseignement supérieur, rendues il y a deux ans et demi.


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