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L’Open Vld ne veut plus du confédéralisme

Le Vif

La présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, ne veut plus du mot « confédéralisme ». Elle proposera en novembre, lors d’un congrès de son parti, de positionner les libéraux flamands en faveur d’une Belgique fédérale avec des entités fédérées fortes et non plus en faveur d’une Belgique confédérale, rapporte vendredi « Het Laatste Nieuws ».

L’Open Vld se distancie de la sorte des partis confédéralistes, comme le CD&V et surtout la N-VA. « Cela ne fait pas ne nous des Flamands moins affirmés. Mais nous ne voulons accompagner personne en vue d’une scission du pays. Nous croyons dans une Belgique fédérale qui fonctionne », a-t-elle déclaré. « Il ne faut pas tourner autour du pot. La N-VA a fait du confédéralisme une forme voilée de qu’elle veut vraiment : la scission de la Belgique », a-t-elle ajouté.

Les libéraux flamands avaient intégré le confédéralisme dans leur Déclaration de novembre en 2002. « C’était dicté alors par le besoin d’une grande réforme de l’État. Mais elle est là maintenant et il faut s’y tenir. Les cinq prochaines années doivent être consacrées aux questions socio-économiques et non à l’institutionnel ».

Groen appelle l’Open Vld à oeuvrer à une circonscription fédérale

Le président de Groen Wouter Van Besien a appelé vendredi les libéraux flamands à oeuvrer à l’instauration d’une circonscription électorale fédérale. « L’instauration d’une circonscription électorale fédérale est une réponse au déficit démocratique du modèle fédéral actuel (…) Il n’est pas logique qu’un Flamand ne puisse se prononcer sur la politique de Di Rupo et qu’un Wallon n’ait rien à dire sur la politique que les partis flamands formulent au pays », a souligné M. Van Besien.

Il estime qu’à l’exception de son parti, qui forme un seul groupe politique avec Ecolo à la Chambre, « aucun parti n’écoute ce qui se passe de l’autre côté de la frontière linguistique », ce qui conduit à des « malentendus inutiles » et par conséquent des pertes d’énergie et de temps.

L’accord institutionnel sur la 6e réforme de l’État liant les partis de la majorité gouvernementale aux Verts prévoit qu’une commission parlementaire examinera notamment la question d’une circonscription électorale fédérale à la Chambre.

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