Gwendolyn Rutten.

L’Open Vld est contre le blocage ou la scission du pays

L’Open Vld rejette les propositions visant à « bloquer ou scinder le pays », a déclaré lundi sa présidente Gwendolyn Rutten, après la tenue d’un bureau élargi du parti.

Lors de cette réunion, la sortie médiatique du ministre flamand Bart Somers, qui a jugé évident dimanche que la N-VA ne souhaitait pas participer à un exécutif fédéral, a logiquement été abordée. En tenant de tels propos, le libéral a semblé préconiser par élimination une majorité arc-en-ciel (socialistes, libéraux et écologistes), que d’aucuns verraient éventuellement complétée par une formation centriste (CD&V et/ou cdH).

« Bart Somers n’a fait que répéter ce qu’il a entendu venant de gens de la N-VA », a tempéré lundi le vice-premier ministre Alexandre De Croo, se gardant de conclure que la voie est désormais ouverte pour un gouvernement arc-en-ciel, sans la N-VA.

Dans un tweet publié à l’issue du bureau de parti, Gwendolyn Rutten a quant à elle insisté sur le fait que chaque formation fixait sa propre ligne. « Nous sommes du côté des gens qui travaillent, qui ont travaillé, qui entreprennent … », a-t-elle lancé. « Nous sommes également très clairs et unanimes au sein du bureau: pour bloquer ou scinder le pays, nous ne sommes pas disponibles. »

Du côté de la N-VA, les propos de M. Somers ont été qualifiés dès dimanche d’incompréhensibles par le vice-président du parti, Lorin Parys.

A l’issue d’un bureau des nationalistes flamands ce lundi, le président Bart De Wever a réitéré cette critique. « C’est idiot de tirer dans le dos de quelqu’un de la sorte à une table de négociations, sans la moindre concertation. Ce n’est pas non plus très correct », a-t-il estimé.

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