L’Inspection générale met en garde contre des agents de police corrompus

L’Inspection générale de la police tire la sonnette d’alarme au sujet d’un manque de contrôle de l’intégrité des agents, laissant la porte ouverte à la corruption, relève vendredi De Standaard.

« La pression individuelle sur les fonctionnaires à la police augmente, ce qui est démontré par des études internationales par ailleurs », affirme Thierry Gillis, qui dirige l’Inspection générale de la police.

« Les criminels jonglent avec des sommes d’argent de plus en plus importantes et certains policiers ne peuvent pas résister à cet appel », poursuit-il. Or au cours de leur carrière, l’intégrité des agents n’est que peu ou pas contrôlée, relève M. Gillis, de concert avec son adjoint, Johan De Volder, dans une note.

Qui veut entrer dans les services policiers belges doit uniquement se soumettre à de tels contrôles lors de la procédure de recrutement. Pourtant dans les pays voisins, ce screening va plus loin, relève une étude publiée sur le site de l’Inspection générale.

Il découle de cette situation des problèmes au cours d’une carrière de près de 45 ans alors qu’il n’y a « pratiquement aucun contrôle préventif de l’intégrité », conclut cette étude.

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