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L’immersion linguistique séduit les élèves, pas les professeurs

Le Vif

L’enseignement en immersion linguistique connaît un beau succès à Bruxelles et en Wallonie… auprès des élèves (dont le nombre a quasi triplé, ces dix dernières années) mais pas des professeurs.

En 2016, un accord a pourtant été signé entre les trois Communautés : des enseignants nommés peuvent être détachés pour enseigner dans leur langue dans une autre communauté, avec maintien du statut. Cette année-là, reconnaît la ministre de l’Education, Marie-Martine Schyns (CDH, photo), deux enseignants néerlandophones ont profité de cet accord… Manque d’intérêt : la différence de salaire est grande entre le Nord et le Sud.

On recourt donc à des temporaires. Deux solutions s’ébauchent, avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS) : créer un module ad hoc habilitant à enseigner les matières maîtrisées ou aider les candidats à passer le certificat de connaissance approfondie d’une langue via un accès favorisé auprès des instituts universitaires de langues vivantes.

M.L.

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